Le 20 juillet 1969, à 21h17 (heure française), le module lunaire Eagle de la mission Apollo XI se pose sur la Lune.
L'astronaute Neil Armstrong annonce :
«Houston, ici la base de la Tranquillité. L'Aigle a atterri».
La fusée Saturn V transportant le module lunaire et son équipage de trois hommes a été lancée le 16 juillet de la base de Cap Kennedy (aujourd'hui Cap Canaveral), en Floride.
Après sa mise en orbite terrestre à 190 km de la Terre, le module lunaire se dirige vers la Lune à la vitesse de 39.030 km/h.
Il se pose en douceur quatre jours plus tard sur la «mer de la Tranquillité».
À 3h56, dans la nuit du 20 au 21 juillet, Neil Armstrong met le pied (gauche) sur la Lune . Un milliard d'être humains suivent l'exploit en temps réel ou presque sur leurs écrans de télévision. À leur attention, Neil Armstrong (38 ans) lâche une phrase vouée à l'Histoire : «Un petit pas pour l'homme, un grand pas pour l'humanité».
Précisons qu'il avait préparé cette phrase avant son départ et l'avait soumise à ses supérieurs de la NASA.L'astronaute est rejoint un quart d'heure plus tard par Edwin «Buzz» Aldrin et avec lui plante la bannière étoilée sur la Lune.
Dans le ciel, la capsule Apollo poursuit le tour de la Lune avec à son bord le troisième homme de l'équipage, Michaël Collins. Neil Armstrong avait été désigné pour être le premier à marcher sur la Lune car il était un civil et non un militaire comme ses deux compagnons.
De retour sur la Terre après un peu plus de 8 jours d'absence, les astronautes ramènent 20 kg d'échantillons de minéraux lunaires.Cette onzième mission du programme Apollo rehausse le prestige des États-Unis qu'avaient terni la guerre froide, l'engagement au Viêt-nam et la lutte des Noirs contre la ségrégation raciale.
Elle puise son origine dans la rivalité entre Américains et Soviétiques.