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Depuis 14 ans, la Virad'A creusoise est le rendez-vous incontournable des passionnés de voitures de collection.
Vanessa Juliet Ici pour la première fois ou habitués des lieux, ils se sont tous retrouvés hier sur la place Serge Cléret d'Evaux-les-Bains.
La Virad'A est pour eux un événement à ne pas rater. Trente-trois participants ont fait le déplacement de France, de Belgique ou de Suisse.
C'est un peu moins que les années précédentes. L'organisation ne regrette pas cette petite baisse de concurrents. Bien au contraire, « cela augmente la convivialité », avoue Jean-Marie Mayet.
Les moteurs rugissent. Une par une, les 33 voitures arrivent au point de départ. Des torpédos, des berlines, des coupés, des décapotables, des voitures de course? prennent place dans la station thermale. Certaines ont plus de 80 ans, d'autres à peine 50 ans. Toutes plus belles les unes que les autres, elles ravissent autant leurs propriétaires, l'organisation que les Evahoniens. Ils sont déjà aux abords des « bolides » pour les admirer. Ils s'approchent et regardent à l'intérieur. Aussi bien astiqué que l'extérieur. Les chiffons sont de sortie. À peine arrivés, des passionnés nettoient leur bijou.
« Elle a roulé toute la journée, il faut bien la nettoyer », admet Marie-Jo Armabessaire. Elle est venue de Seine et Marne avec son mari, Daniel. C'est leur troisième participation à la Virad'A creusoise. En 2005 et 2006, ils avaient présenté des Packard de 1930. Cette année, ils ont changé. Ce n'est plus une américaine mais une anglaise, une Jaguar. Tout comme son mari, Marie-Jo est passionnée par les voitures anciennes. Cette passion dure depuis 25 ans, grâce à un ami qui leur a transmis le virus. Cet amour des véhicules de collection les a amenés un peu partout en Syrie, en Chine. Sur ce genre de rallye, Marie-Jo note le relationnel, « c'est très convivial ».Robert Leroy et Christa Vernhulst, des Belges, participent à leur première Virad'A. Ils ne connaissent pas la région et curieux, ils sont partis à l'aventure. À Évaux-les-Bains, ils exposent leur Riley de 1938. Ils l'ont acheté il y a 3 ans, « parce que le c'ur a parlé ». Sur le coût des réparations, Robert reste vague, « c'est très cher mais les hobbies coûtent cher ».Gérard-Philippe Bocquet, un passionné suisse donne, lui, le prix des réparations sur son Austin rouge : 60.000 à 65.000 ?. La voiture n'est cotée qu'à 37.000 ?. « Cela ne fait rien, c'est une passion. Il faut aussi penser à vivre, à s'amuser », avance le passionné helvète dans un sourire.
Les femmes sont aussi au rendez-vous. Un seul équipage est entièrement féminin. Il est composé de Jocelyne et Cissie. Jocelyne est une habituée de la Virad'A. Depuis 2003, elle fait le voyage de Saint-Chamond, tous les ans avec la même voiture, un cabriolet blanc MGA. Un véhicule à l'allure plus féminine que les autres.
C'est ce côté-là qui a attiré la saint-chamonaise, férue de voitures depuis toute petite. Le rallye creusois est pour Jocelyne incontournable. « Je ne la manquerais pour rien au monde. »
info de DOM
